Bonne et sainte année 2011 !!!

Devant les formules convenues et usuelles de présentation des vœux, il est tentant de d’abandonner cette pratique par crainte de la banalité des mots.

Néanmoins, c’est clairement l’occasion de rappeler à tous que le temps passe, qu’il faut le suspendre en prenant date et souhaiter le meilleur à tous ses proches. Cette politesse rend plus douce la vie en société en rappelant que l’on pense ainsi à l’autre pour son bien être et non pas par intérêt quelconque.

Il convient donc de trouver les mots qui encouragent malgré un environnement difficile : crise oblige et une avalanche d’informations toujours plus désespérantes les unes que les autres.

Pour la famille, l’année 2011 verra des échéances graves. Tout d’abord, en bioéthique, il va s’agir du débat de tous les dangers : mères porteuses, levée de l’anonymat des donneurs de spermatozoïdes, extension de la Procréation Médicale Assistée aux personnes homosexuelles, libéralisation de la recherche sur les embryons. Autant de sujets très graves qui selon les décisions prises vont encore bouleverser notre société et redéstabiliser des fondamentaux de notre existence. Il y a un danger majeur de « chosifier » l’embryon et de le déshumaniser ! Soyons vigilants et tenons-nous en éveil pour que le sérieux ne devienne pas anodin.

A ces risques, l’église réagit en mettant à l’honneur la famille en 2011 avec toute une série de démarches et de colloques pour revaloriser cette notion de la famille. Toutes ces démarches de réflexions sur la famille se concluront par un grand rassemblement « Famille d’aujourd’hui « à Lourdes du 28 au 30octobre 2010.

Rappelons que notre plus grande chance est notre « sens » de la famille qui est au centre de la préoccupation de bien des français. Elle est le refuge auquel beaucoup pensent en cas de difficulté.

Alors que souhaiter de meilleur à chacun et à chacune en ce début d’année 2011 que de découvrir que nous avons une double chance : de croire à la famille et au Christ ! Et c’est en enracinant dans le Christ au plus profond de soi, qu’on construit des véritables relations d’amour.

Alors, bonne et sainte année 2011 à chacun de vous !

Denis POISSON

Président de l’AFC du val d’Yerres et environs.

Chantiers news janvier 2011 :

Les quatre chantiers de l’AFC Val d’Yerres (Brunoy- Yerres- Marolles en Hurepoix) ont repris avec enthousiasme leurs activités en septembre -octobre.
Avec une moyenne de huit à dix participantes, les chantiers ont réfléchi ce premier trimestre sur des thèmes aussi variés que « transmettre en lâchant prise », « le désir de liberté chez nos enfants », « communiquer en famille », « notre famille face à la société de consommation », « le goût de l’effort »…etc…
En partant de leurs propres expériences quotidiennes, ce sont près de quarante mères de famille qui échangent pour construire l’éducation à deux de leurs enfants ainsi que leur épanouissement dans toutes les dimensions de la vie de l’homme.
Chaque chantier va préparer d’ici juin une rencontre festive avec les maris afin de laisser aux pères de famille une place importante dans cette éducation à deux voix…

Nathalie de Barmon

Référente des Chantiers Education pour le 91

« Je suis enceinte ! »

Le Guide des aides publiques aux femmes enceintes, élaboré par l’Alliance pour les Droits de la Vie (1), est actuellement diffusé chez de nombreux soignants. Ce guide est une aide aux femmes dont la découverte de la grossesse peut tout aussi bien répondre à un désir intense que générer de l’angoisse, voire une véritable panique. Suivant le regard porté par le compagnon, la famille, l’employeur, le médecin, les amis ou les collègues, une femme enceinte se sentira encouragée ou abandonnée, soutenue ou jugée. Nous savons tous qu’elle a particulièrement besoin de respect et de sécurité. C’est à cette condition qu’elle peut envisager sereinement la maternité. La précarité affective, sociale ou économique conduit encore trop souvent certaines femmes à recourir à l’avortement. Voilà pourquoi l’Alliance pour les Droits de la Vie a conçu et édité ce guide. Destiné aux femmes, spécialement à celles qui rencontrent des difficultés, et à ceux qui les accompagnent (travailleurs sociaux, médecins, associations, proches), il actualise l’ensemble des aides aux femmes enceintes.

« Faut pas pousser ! »

Une nouvelle offensive des partisans de l’euthanasie se prépare au Sénat, où ils entendent obtenir un résultat déterminant. Pour la seconde année consécutive, le 2 novembre a vu une étrange manifestation au parvis des Droits de l’Homme du Trocadéro. Une centaine de militants de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité se réunissait pour défendre un «droit de choisir sa mort», présenté comme «l’ultime liberté».
Échaudés par leur échec de novembre 2009 à l’Assemblée nationale où une proposition de loi socialiste avait été vite écartée, les partisans de l’euthanasie ont affiné leur stratégie. D’abord en utilisant la vieille ficelle qui consiste à renommer les choses pour dépoussiérer l’euthanasie de sa connotation péjorative : «aide active à mourir», ça fait solidaire…
Et le temps semble favorable au Sénat : il n’y a pas de majorité dans la Haute assemblée , qui est même en passe de basculer à gauche ; certains de ses membres ont envie de se doter d’une image progressiste ; par ailleurs un vent de fronde parlementaire souffle dans la majorité présidentielle, à mesure que l’exécutif perd des points dans les sondages.
Et dans la proposition de loi, la surenchère des précautions de langage laisse planer une impression de mesure et de prudence. On ne parle que d’euthanasie «d’exception», «solidement encadrée», avec toutes sortes de garde-fou juridiques permettant d’éviter les dérives. C’est presque trop pour être honnête. Et, effectivement, le cœur du texte révèle sa philosophie. On découvre que la prétendue «aide active à mourir» n’est pas réservée aux personnes en fin de vie, mais aussi à celles qui souffrent d’une maladie grave incurable, autrement dit certaines personnes très dépendantes ou handicapées. Le qualificatif «insupportable» constitue un critère manipulateur et invérifiable. D’autant qu’on entend l’appliquer non seulement à la douleur physique (qu’en réalité on peut toujours largement apaiser) mais aussi à la souffrance «psychique». Autant dire qu’on veut établir un passeport pour le suicide assisté des grands désespérés…
Ainsi, nous vous invitons à signer une pétition pour lutter contre cette offensive dangereuse et qui sera transmise aux sénateurs : http://www.fautpaspousser.com

(1)suite au rapport de l’IGAS sur l’evaluation des politiques de prévention des grossesses non désirées », ainsi que les résultats d’un sondage IFOP sur « Les femmes et l’IVG »,
(2)cf bulletin AFC du mois de juillet 2010

NB : si vous souhaitez diffuser ce guide dans votre cabinet, hôpital, pharmacie, … demandez-en gratuitement des exemplaires à :

Agathe et Benoît, responsables de l’équipe de l’Alliance pour les Droits de la Vie du Val d’Yerres. (06 85 94 25 76)